Hitman Reborn New Era RPG
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RPG sur Kateikyoushi Hitman Reborn[Jap] Mon prof le tueur Reborn![Fr]
 
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 Je suis une grenouille • Kero ! Kero ! '-'

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Yuka Yakimura
Fran
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Fran

Fran


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Je suis une grenouille • Kero ! Kero ! '-' Empty
MessageSujet: Je suis une grenouille • Kero ! Kero ! '-'   Je suis une grenouille • Kero ! Kero ! '-' EmptyDim 10 Juil - 13:23


Je suis une grenouille • Kero ! Kero ! '-' Lala10
FRAN ! LA GRENOUILLE LA PLUS BLASE DU MONDE
IDENTITE

Nom: Inconnu - Mancelini(inventé par moi)
Prénom: Fran
Age: 16 ans
Flamme(s): Brume
Famille : Un membre qui à pour pêcher la gourmandise au sein de la Varia étant le remplaçant de Mammon pour une durée indéterminée, sinon il fait partie des Kokuyo Land et il a pour maître Rokudo Mukuro.
Techniques : Il possède la Hell Ring 666, des rumeurs disant qu'il aurait fait un pacte avec le Diable pour l'obtenir et ainsi aidé son maître pour la conquête du monde. Il a aussi une boite d'arme, dont il se dit qu'il doit faire une pose spéciale pour l'ouvrir... Il sert aussi d'auto-défense à l’effigie de son sempai adoré : Belphegor.

Je suis une grenouille • Kero ! Kero ! '-' Th_06
" Bel-sempaaai vous pouvez enlever vos couteaux ? "




PHYSIQUE & PSYCHOLOGIQUEMENT


Physiquement, Fran ressemble à une grenouille, non pas avec chapeau ridicule que lui ont posé la Varia mais cette couleur verte qui nous fait penser à cet animal. Il ne fait pas bien son âge, et on ne peut pas dire qu'il soit particulièrement grand, étant donné qu’il ne dépasse pas le mètre soixante-quinze, mais les traits de son visage le rendent suffisamment adulte pour qu’on ne le confonde pas avec un garçon de treize ou quatorze ans. Au niveau des formes, il n’est pas assez galbé et mais assez androgyne pour qu’on le prenne pour une demoiselle, même de loin, mais on ne peut pas dire qu’il ait le gabarit d’une armoire à glaces... Sans pour autant le catégoriser parmi les «crevettes», disons tout de même que sa musculature n’est pas particulièrement développée. Du moins en apparence. Parce que, ne vous y trompez pas, Fran possède une force physique sans rapport avec sa stature corporelle, et il y a bien de quoi vous surprendre. Vous pourriez donc sans problème, et malgré les apparences, l’engager comme videur dans une boite de nuit.

Attardons nous à présent sur ses mains. Fran a des épaules carrées de garçon, des membres longs et déliés, et de grandes mains, aux doigts assez longs, sans être arachnéens. On dit que la taille des mains est révélatrice de celle d’un autre membre, chez les mâles, eh bien si c’est réellement le cas, alors on peut dire que le rouquin n’est pas mal départagé par Dame Nature. Par contre, ses ongles sont rongés à cause du stress.

La peau de Fran est sans imperfections. Il n’a jamais eu beaucoup d’acné, et le peu qu’il a pu avoir pendant l’adolescence était épars, diffus, très occasionnel, et immédiatement traité. Maintenant qu’il devient adulte (dans le futur), les bourgeonnements déjà rares, s’espacent encore. Son teint a tendance à changer très vite, parce qu’il bronze très facilement. L’exposition à quelques rayons de soleil pendant une heure suffisent. Il attrape rarement des coups de soleils, mais il n’est jamais blanc comme un cachet d’aspirine. Disons donc qu’il conserve un teint hâlé. Ses traits, fins et réguliers, lui confèrent une beauté harmonieuse, et certaines particularités un peu tordues, comme son sourire malicieusement énigmatique, le font reconnaître entre tous, et lui donnent un charme certain.

Sa chevelure fait partie de ces traits personnels qui n’appartiennent qu’à lui: il les a d’une couleur franchement vert, tirant selon la lumière du vert vénitien au vert ambré, et qui lui ont valu bien des surnoms et des quolibets, tout au long de sa scolarité. Coupés mi-longs, ils lui arrivent jusque devant les yeux, et tombent jusque derrière sa nuque, laissant ses oreillescachées. Rebelles, voire indomptables, ils ne se laissent pas facilement coiffer, et ont donné à Fran beaucoup de fil à retordre, jusqu’à ce qu’il décide de laisser tomber toute idée de les coiffer.

Sous cette crinière verte se trouvent deux jolis yeux verts. Ce sont de jolis verts feuillages assez intenses, dont la teinte exacte varie selon l’humeur de Fran (Si il en a oO'). Parlons à présent de tout ce qui, dans l’apparence de Fran, relève de goûts personnels. Pour ce qui est des vêtements, par exemple, il aime tout ce qui est simple, confortable et cool, et qui lui donne ce qu’il appelle «la classe». Que ce soit un T-shirt long ou près du corps, un manteau à long col, ou un sweat à capuche, il peut varier les styles selon son humeur, comme on se déguise, ou comme un lézard change de peau. Rares sont les choses qui ne lui vont vraiment pas. Cela dit, il a une nette préférence pour les couleurs sobres, comme le gris, le noir, ou le bleu, qui lui vont à ravir. Sinon on le voit toujours avec son uniforme Varia, il a un chapeau-grenouille pour lui rappeler qu'il n'est que le remplançant de Mammon.

Psyhologiquement parlant ; Fran, est un grand désintéressé de tout. Il a son franc parler et il aime taquiner les membres de la Varia et ceux même devant Xanxus. On le connais spécialement pour son détachement au point d'en devenir un peu ridicule, mais se qui irrite plus dans son comportement c'est ce tempérament calme et il peut se montrer très antagoniste. Il est aussi qualifié le mec plus plus blasé du monde et je m'en-fous de tout, ce qui le rend marrant. Fran est très malin et aussi intelligent, l'art pour s'éclipser dans les combats mais aussi de donner son point de vue dans une situation qui lui arrange particulièrement. Il n'y a pas grand chose à dire sur lui, peut-être qu'on le verra plus souvent en compagnie de son "Mukuro Shishou " ~ ♥



HISTOIRE


« Les derniers examens sont bons, Maya. »

Le docteur Mancinelli venait d’entrer dans la chambre de sa patiente sans frapper, parlant d’une voix douce, tout à fait inofficielle, et l’appelant par son prénom. Il faut dire qu’ils se voyaient tous les jours depuis près de deux ans à présent, et qu’elle était jeune. Très jeune. Beaucoup trop jeune pour vivre ce qui était en train de lui arriver. Bien trop jeune pour mourir. C’était ce qui avait poussé le jeune médecin à se pencher sur son cas, plutôt désespéré. Victime d’une tare congénitale, la jeune fille ne devait pas atteindre sa dix-septième année. Grâce au jeune homme de vingt-six ans qui avait remué ciel et terre, multiplié examens et opérations pendant deux longues années, et qui venait d’entrer dans sa chambre, c’était chose faite. Depuis deux jours.

« Tu vois, tu avais raison de te battre, tu es tirée d’affaire ! »

L’enthousiasme du médecin ne semblait pas atteindre la demoiselle. Elle était assise dans son lit, les genoux remontés, les bras croisés sur sa poitrine. Son visage était tourné vers la fenêtre, ses yeux bleus-gris captivés par la lumière du jour, et Mancinelli ne pouvait voir d’elle que sa longue chevelure verte. Elle gardait résolument le silence, et refusait de céder à la liesse qui aurait probablement dû l’habiter, ne serait-ce que pour saluer le mal que son sauveur s’était donné pour elle. Elle refusait de croire à ces paroles réconfortantes, qui l’avaient accompagnée des mois durant, auparavant, auquel elle avait cru alors, sans savoir qu’elle ferait une rechute. Elle ne voulait plus de faux-espoirs. Le médecin s’approcha de son lit, et alla se placer entre elle et la fenêtre. Elle posa enfin ses yeux, emplis d’une tristesse sans raisonnable mesure, sur le visage de celui qui s’était donné corps et âme pour lui permettre de fêter son anniversaire.

« Maya, je me suis battu avec toi pour que tu restes en vie, et je me battrai encore. Mon combat contre ta mort sera sans fin, et sans repos, s’il le faut. Mais nous venons de gagner une bataille, ne veux-tu pas m’accorder un sourire ? Me montrer que je ne me démène pas pour rien... S’il te plait. »

Il s’était agenouillé près du lit, et avait saisi sa petite main blanche. La jeune fille, peu surprise par ce geste familier, la lui laissa sans broncher. Il avait raison... Ils venaient de gagner une bataille. Elle avait atteint sa dix-septième année. Ce n’était pas rien. Ensemble, ils avaient fait reculer la mort. Peut-être y parviendraient-ils encore ? Elle esquissa un faible sourire. Sans forces, mais plein de conviction, et débordant de reconnaissance. Il suffit à illuminer le visage du jeune médecin. Elle venait d’avoir seize ans, et lui en avait dix de plus bien tassés, pourtant elle faisait battre son coeur comme personne ne l’avait jamais fait avant elle.

« Tu es prête à partir ? »

Maya était debout, face à la fenêtre. Une fois de plus, ses yeux se perdaient dans les nuages, et son esprit vagabondait sans elle, puisqu’elle était prisonnière de son corps malade. Sa silhouette fragile et ses cheveux blonds lui donnaient l’air d’un ange. Le docteur Mancinelli la rejoignit près de la fenêtre, et posa un genou sur le sol. Ses doigts attrapèrent les petites mais blanches de sa patiente, qui surprise, détacha les yeux du ciel pour lui accorder toute son attention.

« Maya, je ne veux jamais te quitter. Qui veillera sur toi, une fois que tu seras partie ? Je suis aussi heureux que fâché de t’avoir guérie, si cela doit t’éloigner de moi. Entends comme je suis égoïste... Je suis égoïste, et impatient, et sans doute un peu fou... Mais c’est l’amour que j’ai pour toi, qui tend à la folie. Maya... Voudrais-tu... Voudrais-tu devenir ma femme ? »

Les joues de la demoiselle prirent des couleurs. Troublée, elle baissa la tête, cachant son visage dans sa chevelure, qui tombait comme un rideau ondulé autour de sa tête. Sa voix, douce et timide, se fit entendre pour la première fois depuis longtemps.

« Oui... »

****

« Oh, quel petit amour... »

Madame Ricchi était penchée par dessus le berceau, une tasse de thé à la main, et proférait tout un tas de choses usuelles, qu’elle ne pensait pas. C’est d’usage, lorsque l’on fête une naissance, d’inviter toutes nos connaissances à venir voir le petit morceau de nous-même, qui aurait préféré dormir tranquillement sans que l’on vienne le déranger. Tout comme il est d’usage de dire que ce tas de chair humaine pas finie est une merveille, même quand sa vue nous donne envie de gerber... Petits mensonges entre amis, qui ne font pas de mal, même si chacun sait au fond ce qu’il en est réellement...

« Mais tout de même, vous n’étiez pas un peu jeune, pour l’avoir ? »

Tout comme vous étiez un peu jeune pour vous marier, continuait la pensée de Madame Ricci, si fort que chaque personne présente dans la pièce pouvait l’entendre, surtout avec un homme de plus de dix ans votre aîné. Le mariage était autorisé pour les filles à partir de seize ans, en Italie, et Maya et le docteur Mancinelli n’avaient pas attendu d’avantage, malgré la colère des parents de la jeune fille, avec qui ils avaient coupé les ponts. Quelques mois plus tard seulement, la demoiselle tombait enceinte. Un véritable miracle, d’après son mari, qui comptait sur l’évènement pour lui redonner sa joie de vivre. Ce qui, jusque là, fonctionnait parfaitement.

« Je me sentais prête... »

« Eh bien moi, je sais que je n’aurais jamais pu. Pourquoi cet enfant a-t-il les yeux verts ? Ni vous ni votre mari n’en avez de semblables... »

Madame Ricci était une voisine pipelette, et comère, très à cheval sur ce qui se fait ou ne se fait pas. Son passe-temps favori était de critiquer ses voisines, d’émettre des commentaires sur tout ce qu’elles faisaient, et de lancer ou de propager des rumeurs alarmantes. Elle avait tôt fait de vous faire une réputation dans le quartier... Et avec la jeune Maya, elle se montrait intraitable. L’idée, sous-entendue, qu’elle aurait pu avoir une aventure avec quelqu’un d’autre que son mari, révolta la jeune mère, mais comme il était d’usage de le faire, elle donna sa réponse en filigranne.

« J’ai les yeux bleu-gris, mon mari les a jaunes orangés. Si on mélange ces deux couleurs, cela peut donner du vert. Etant donné que j’ai les cheveux blonds, et que mon mari les a verts, il y a des chances pour que notre enfant soit châtin, ou vert. Il est rare que les chromosomes se mélangent à ce point, mais cela arrive. De plus, mon père avaient des cheveux verts, aux yeux verts. Certaines particularités physiques sautent des générations. J’ai bien peur que la génétique ne possède des subtilités qui vous échappent à jamais, Madame Ricci. »

Comme bien d’autres choses, se retint-elle d’ajouter. Maya avait beaucoup souffert pour avoir cet enfant. Elle ne le laisserait pas se faire discréditer dès la naissance. Elle l’aimait du plus profond de son coeur, et était prête à tout pour le protéger. Madame Ricci pinça les lèvres... Et reprit une gorgée de thé.

« Comment avez-vous dit qu’il s’appelait ? » demanda-t-elle sèchement.

« Fran. » répondit Maya sur un ton calme, et plein d’humilité.

La voisine dessina une grimace sur ses lèvres et se leva, reposant la tasse vide sur la table basse, et signifiant ainsi son désir de prendre congé. Maya se leva pour la racompagner. Juste avant de partir, la femme un peu aigrie jeta un dernier regard dédaigneux par dessus le berceau, et haussant les épaules, cracha:

« Ce n’est même pas un vrai prénom... L’appeler ainsi, c’est comme lui jeter une malédiction. »

****

« Dis Maman, pourquoi tu es triste ? »

Maya releva la tête de son ouvrage, pour poser les yeux sur le tout petit garçon qui se tenait debout, au milieu de la cuisine. Son petit garçon. Le sien, son bébé, son petit bout, qu’elle aimait plus que tout. Fran. Quatre ans et demie, des cheveux d’un vert pétant, et de grands yeux verts qui semblaient sans cesse poser des tas de questions. Des questions auxquelles elle ne pouvait pas répondre.

« Je ne suis pas triste, mon poussin. »

Il ne répondit pas. Il resta planté là sur ses deu pieds un moment, sondant d’un regard inquisiteur le visage de sa mère, à la recherche d’une faille dans sa réponse, à laquelle il ne croyait pas. Puis il avança jusqu’à elle, et posa ses petites mains sur sa cuisse, s’appuyant dessus pour lui jeter un regard plein d’innocence.

«Dis Maman, c’est quoi la mort ?»

Maya tressaillit violemment. Les questions de son fils l’inquiétaient, parfois. Elles avaient le don de toucher la corde sensible, et elle devait faire un gros effort pour ne pas se dire qu’il les choisissait exprès pour provoquer chez elle une réaction quelconque. Tout comme les dessins, alarmants, qu’il pouvait faire, et les mots, qu’il savait parfois déjà tracer sur une feuille de papier, sans qu’il ait encore eu le loisir de l’apprendre à l’école. Des mots durs, qui n’auraient jamais dû faire partie du vocabulaire d’un si petit enfant. Cela dit, Fran avait atteint l’âge où on prend conscience de sa propre fragilité, et il lui semblait légitime qu’il pose la question, bien qu’il soit un peu précoce... Elle le prit sur ses genoux, et lui expliqua gentiment.

« Il y a deux réponses à cette question, comme à toutes tes questions. Celle du savant, et celle du poète. Laquelle veux-tu savoir en premier ? »

« Celle du savant. »

« La mort, c’est lorsque ton petit coeur cesse de battre, et que tu ne bouges plus. Plus jamais. C'est la fin de la vie. »

« Et celle du poète ? »

« La mort, c’est lorsque tu dois dire Adieu à ce monde, pour aller Dieu sait où... C’est quand tu quittes tous ceux que tu aimes pour ne jamais revenir. La mort, c'est le grand mystère, pour tous ceux qui sont en vie, mon bonhomme. »

L’enfant frissonna.

« Cette fois, je préfère la réponse du savant... Elle me fait moins peur. »

Ce soir là, Fran ne se montra pas aussi docile qu’à l’accoutumée, lorsque vint l’heure d’aller se coucher. Il piqua une crise, se mit à pleurer, à hurler, et supplia qu’on ne l’envoie pas au lit. Ses parents, surpris, tentèrent de comprendre ce qui pouvait bien le mettre dans cet état. Mais à quatre ans et des poussières, les mots pour exprimer sa peur lui manquaient cruellement. Avec ses explications évasives, ils arrivèrent à la conclusion qu’il faisait des cauchemars. Ils firent donc leur possible pour le rassurer... Sans beaucoup de succès. A la fin, perdant un peu patience, ils l’envoyèrent dormir en lui disant de les réveiller, si cela se produisait encore. L’enfant s’assit dans son lit, la couverture tirée jusque sur son menton. Il savait déjà ce qui allait se produire. Il le savait parce qu’il le vivait chaque nuit depuis des mois.

Il était bien éveillé, les yeux grands ouverts, et fixait la porte de sa chambre avec angoisse. Rien ne bougeait. Soudain, quelque chose changea. Un tout petit bout de peau apparut par l’interstice entre le mur et la porte, qui n’était pas fermée. Fran s’enfonça sous ses couvertures, ne laissant plus que ses yeux, terrifiés, hors de la couette. Le morceau de peau s’allongea lentement, pour devenir un doigt, suivi de ses compagnons. Une main. C’était une main qui était en train de se glisser dans sa chambre comme un serpent ! Une main décharnée, aux ongles pourris, qui avançait sur le mur comme rampe une limace, glaçant le petit garçon d’un effroi silencieux.

Il attrapa un livre, histoire de se concentrer dessus, pour ne plus voir les ombres qui emplissaient sa chambre. Un visage fendu d’un sourire cruel le fit sursauter, sortant de dessous son lit, tout au bout, derrière les barreaux. Le livre tremblait entre ses doigts, et il s’efforçait de juguler les gémissements naissants, qui mourraient aussitôt au fond de sa gorge. Commença alors un jeu sinistre. La chose ne bougeait plus, comme si elle était figée par le temps. Fran remettait le livre devant son visage, puis pour s’assurer qu’elle n’avait toujours pas bougé, le baissait de nouveau. Sauf qu’elle avait bougé. Elle s’était levée, redressée, et à moitié appuyée sur la barrière du lit, dans une autre position, comme si elle n’avait pas eu à esquisser de mouvement pour en arriver là. Cela possédait une longue chevelure noire, en bataille, et crasseuse, et un corps en putréfaction, aux yeux brillants de vie, et au visage fendu d’un sourire cruel. Le petit garçon recommença la manoeuvre, et eut un haut-le-coeur qui aurait pu lui être fatal, s’il avait été âgé de quatre-vingt ans, en constatant que cette chose était à présent à moitié à quatre pattes sur son lit, les deux mains posées sur la couette. Terrorisé, le petit se cacha derrière son livre, avec la ferme résolution de ne plus regarder. Mais de longues mèches de cheveux noirs se glissèrent sur les pages de son bouquin. Il leva les yeux lentement. Hurlement de terreur qui déchire la nuit, et réveille les parents.

Les attrocités dont le petit Fran était victime furent l’objet d’études et d’examens approfondis. Le docteur Mancellini, très carthésien, conclut à une sorte de terreur nocturne. Il tenta de persuader son fils que tout ce qu’il voyait se trouvait dans sa tête, que rien n’était réel. Maya quant à elle, peu convaincue, lui demanda d’expliquer alors les traces de coups, de griffures, de morsures avec lesquelles leur enfant s’était réveillé, sachant qu’elles se trouvaient parfois à des endroits où il était peu probable qu’il soit parvenu à se les infliger lui-même. En haussant les épaules, son mari lui avait répondu que la souplesse d’un esprit dérangé ne connaissait pas de limites, et se vit accueillir par une méchante gifle, administrée avec une colère froide.

« Dis Maman, je suis fou ? »

« Non, mon chéri, tu n’es pas fou. Ne laisse jamais personne te dire le contraire. »

****

« Il dit que je dois le rejoindre. »

Maya garda le silence un moment. Ses yeux vert clairs fixaient son petit garçon comme si elle le voyait pour la première fois. Il avait grandi, indibitablement. Les questions, les doutes, et les inquiétudes qu’il lui avaient procurées avaient fini par creuser son visage de maman de grosses cernes. Elle tenait dans sa main celle de son fils, Fran, qui était maintenant assez grand pour faire lui-même la part des choses. Il venait tout juste de fêter son douzième anniversaire, et il avait la force de conviction d’un gourou. Maya le regarda longuement, à la recherche de réponses sur son visage.

« Qui t’as dit ça ? »

« Mukuro-Shishou. »

Elle passa une main lasse sur son visage fatigué. Fatiguée par des années de ces conversations sans queue ni tête, fatiguée par des années d’évènements sordides et troublants, fatiguée de se battre et de lutter. Elle passa ensuite sa main dans les cheveux vert de son fils, et plongea son regard dans ses yeux verts. Puis elle l’amena tout près d’elle, jusqu’à ce que leurs visages se touchent presque, pour essayer de concerver cette complicité qu’ils avaient su préserver jusque là, malgré tout. Elle voulait comprendre.

« Qui est Mukuro-Shishou ? »

« Celui qui vient s’assoir sur mon lit, quand tout le monde dort. Je t’ai déjà parlé de lui... Il porte une chemise blanche, et il a des cheveux coiffé comme un ananas. Ce qui est plus troublant, il a un oeil rouge et l'autre est bleu. Il s’assied sur mon lit la nuit, et il me chuchotte. Parfois, je lui parle. Et il m’a dit de le rejoindre. »

Maya frissonna, et trésaillit plus violemment. Elle tira son fils à elle, et enroula ses bras autour de lui, avec tendresse. Elle le serra doucement, tout contre elle, en retenant un sanglot. Entendre son fils parler de ces choses l’avait toujours mise dans un état difficile, mais l’entendre parler de faire du mal à quelqu’un lui était insupportable. Une larme finit par rouler le long de sa joue. Une larme qui inquiéta Fran.

« Oh, mon tout petit... Ne dis pas des choses pareilles, il ne faut pas... Pourquoi le rejoindre ? »

L’enfant garda le silence, touché par le chagrin et la détresse de sa mère. Il savait très bien qu’elle ne pouvait pas comprendre. Qu’elle ne pouvait pas voir. Ni entendre. Ni même ressentir. Qu’il ne lui arrivait pas les mêmes choses que ce qui lui arrivait à lui. Qu’il était spécial. Il était conscient de toutes ces choses, et aussi de l’angoisse et de la terreur que cela inspirait à sa mère. En guise de réponse, il lui tendit un morceau de papier, qu’il gardait plié dans sa poche. Elle relâcha son étreinte, et après une hésitation, consulta la note. Elle contenait un nom, et une adresse précise, écrites de la main de Fran, mais avec une écriture déformée, qui ne lui appartenait pas. Elle laissa tomber le papier, au bord de la crise de panique, et se leva d’un bond.

« Il dit qu'il faut que je le rejoinds pour que je deviens son élève, il dit que j'ai un grand pouvoir d'illusionniste. Il veut aussi que je l'aide à détruire la mafia, et il sait que papa est le médecin des familles mafia... Si je ne viens pas avec lui, il.... »

Fran ne vit pas la giffle voler. Il la sentit seulement claquer contre sa joue, avec force. Maya se jeta ensuite à son cou, en larmes, et l’embrassa tendrement, hors d’elle.

« Je t’interdis de faire une chose pareille, tu m’entends ?? Ne t’approche jamais de cette adresse !! Promets le moi !! »

Fran garda le silence. Les nuits qu’il passa ensuite furent très violentes. Un irrépressible sentiment de culpabilité le submergea. Jusqu’à le rendre fou. Il ferma les yeux, voulut hurler. Rien ne sortit de sa bouche. Mais un cri déchirant raisonnait dans sa tête. Il plaqua ses mains contre ses oreilles, rouvrit les yeux. Comment était il sorti de son lit ? Pourquoi était-il debout ? Comme un somnambule, il descendit les escaliers, s’accrochant à la rembarde pour tenter de se libérer d’un corps qui ne lui obéissait plus. En un rien de temps, il se retrouva devant la maison décrite sur son morceau de papier, et l'homme était ici. Fran ne reviendra jamais plus dans sa maison, tout ce qu'on sait par la suite ; il a obtenu sa hell ring au cours des missions, avec l'emprisonnement de Mukuro on ne sait pas ce qu'il faisait. Il a intégrer la Varia peut après la mort de Mammon, et de retour au passé...... Il glande entre la Varia et la Kokuyo Gang °°'
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Yuka Yakimura
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MessageSujet: Re: Je suis une grenouille • Kero ! Kero ! '-'   Je suis une grenouille • Kero ! Kero ! '-' EmptyDim 10 Juil - 13:39

Welcome petit nouveau ! ^^
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Hibari Kyôya
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MessageSujet: Re: Je suis une grenouille • Kero ! Kero ! '-'   Je suis une grenouille • Kero ! Kero ! '-' EmptyDim 10 Juil - 13:45

Je dois dire que je suis plutôt fan de cette entrée, que ce soit la présentation autant que le titre. En tout cas bienvenue petite grenouille et attention, ne croasse pas trop fort dans l'établissement de Namimori...
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Fran

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MessageSujet: Re: Je suis une grenouille • Kero ! Kero ! '-'   Je suis une grenouille • Kero ! Kero ! '-' EmptyDim 10 Juil - 14:03

    Merci beaucooouup ! Allez Franounet, va dire bonjour !

    **main dans les poches avec une expression complètement blasée ** Ah Thank you na ! ...
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Chrome Dokuro
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MessageSujet: Re: Je suis une grenouille • Kero ! Kero ! '-'   Je suis une grenouille • Kero ! Kero ! '-' EmptyDim 10 Juil - 18:12

Bienvenue petit Varia (Ca se dit ? *sort*) =)
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Gokudera Hayato
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MessageSujet: Re: Je suis une grenouille • Kero ! Kero ! '-'   Je suis une grenouille • Kero ! Kero ! '-' EmptyDim 10 Juil - 18:47

Bienvenue, moi aussi j'avais penser à prendre Fran comme perso...

J'espère que tu plaira sur le fow!

Au passage, présentation validée!
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Tsunayoshi Sawada
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MessageSujet: Re: Je suis une grenouille • Kero ! Kero ! '-'   Je suis une grenouille • Kero ! Kero ! '-' EmptySam 16 Juil - 14:57

Bienvenue sur ce forum. Ta présentation est intéressante et longue à lire et agréable!
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MessageSujet: Re: Je suis une grenouille • Kero ! Kero ! '-'   Je suis une grenouille • Kero ! Kero ! '-' EmptyJeu 21 Juil - 6:19

Gokudera, tu as oublié de déplacer le sujet. Je l'ai fait à ta place.
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MessageSujet: Re: Je suis une grenouille • Kero ! Kero ! '-'   Je suis une grenouille • Kero ! Kero ! '-' EmptyJeu 21 Juil - 18:02

a oui quel andouille *-*
tank's yuka
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